Quand tout le monde dort…

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Dans son documentaire, Quand tout le monde dort, Jérôme Clément‐Wilz accompagne le collectif pluri-artistique Le Pas-Sage, organisateur de fêtes libres et clandestines dans les entrailles d’Ile de France

Au départ réalisateur de clips vidéo (Odezenne : “Novembre” et “Matin”), Jérôme Clément‐Wilz s’essaie ensuite aux documentaires avec Etre cheval et Un baptême du feu (2015). On peut également le voir au cinéma, notamment dans 120 battements par minute, de Robin Campillo, où il joue le rôle d’Etienne. Pour Quand tout le monde dort, il s’est faufilé plusieurs mois, en mode caméra embarquée, dans l’univers des free parties parisiennes, notamment en suivant l’activité des membres du collectif Le Pas‐Sage, toujours à l’affût de lieux inédits.

Les lieux les plus intéressants à explorer sont ceux qui sont interdits

Cette plongée intimiste au coeur d’une génération en quête de liberté montre une jeunesse qui s’invente ses fêtes, face aux normes établies de la société. Si leurs soirées demeurent illégales, car elles ne répondent pas aux normes établies, elles sont cependant organisées en tenant compte de la sécurité des gens et du respect des lieux, le collectif édite même une liste noire des personnes suspectées de ne pas se plier à leurs règles.

Loin des habituels clichés, toujours véhiculés par les politiques et les médias mainstream, les protagonistes du film sont touchants. Complices, fraternels, ils mettent en oeuvre leurs fêtes en ayant conscience qu’il s’agit d’un acte proche du rituel initiatique, Le Pas‐Sage est un passage loin d’être méchant. Véritable ode à la poésie urbaine, leur action s’inscrit dans un cycle bienveillant : “d’autres l’ont fait et d’autres prendront le relai…”

Présenté au Red Bull Music Festival Paris, le documentaire est désormais disponible en ligne en intégralité

Source : TSUGI & VICE

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