L’édition 2016 du festival Weather retrouvait le site du Bourget, mais aussi sa fréquentation de l’an passé (50 000 personnes). L’équipe de Surprize nous a bien habitués à ses grosses productions
Installer l’’évènement, en moins de cinq ans, dans le grand Paris, ça c’est fait ! Difficile de faire l’impasse, ou la fine bouche sur ces trois jours de fêtes… Certes un service de navettes depuis Paris (gare du nord ou porte de la chapelle) aurait facilité le transport de nombreux festivaliers mais ni la météo (plutôt clémente) ni les grèves n’ont empêché quiconque de s’y rendre. Il n’y avait d’ailleurs rien de vraiment contraignant et l’ambiance était bien chaleureuse dans le rer. Ceux qui ne souhaitaient pas avaler quinze à vingt minutes de marche depuis la gare du Bourget pouvaient ensuite enchaîner avec un bus ratp.
Le public grossit devant chaque scène, parfois au point d’atteindre des proportions absolument vertigineuses ; l’image cette masse humaine devant Marcel Dettmann restera sûrement l’une des plus fortes de cette édition 2016, tout comme les mouvements de foule à la fin de certains sets… Certains moments sont très beaux dans leur genre, la fête colorée du camion bazar, la house et la disco endiablée de la scène burn, la foule qui façon transhumance quitte de la scène hiver où jouait Len Faki pour rejoindre le closing de Richie Hawtin à la scène automne…
La scène été est l’endroit ou l’on passe finalement le plus de temps. On adore voir Egyptian Lover électriser la foule, on surkiffe quand Robert Hood provoque une hystérie collective avec son set hip-hop… À cause de la pluie DJ DEEP débute son set devant un public moins volumineux, mais cela ne dure pas. Les gens reprennent leurs marques et ondulent, le mix est impeccable, la sélection pertinente… Durant deux heures il distille des références sans tomber dans la démonstration clichée ; il faut dire que le personnage n’est pas du genre à céder à la facilité. Avec ce mélange d’humilité et d’audace qui le caractérise, DJ DEEP développe (une partie de) l’histoire de la house et de la techno, le public réagit à ses montées acid par des cris de joie… “Quasi biblique”, son récit rythmique dévoile avec finesse les racines des sonorités des autres scènes ; pour nous ce soir là, c’est lui le patron !
Les – (passé une certaine heure)
Le manque de savoir vivre, et de patience, dans les files d’attentes (bars)
Se frayer un chemin aux entrées/sorties du grand sas et de la scène automne
Les +
le site
l’accueil
la programmation
les good vibes du weather city
les good vibes de la scene burn
les sourires et la bonne humeur des festivaliers
Les +++
Le “biryani légumes” du food truck “le comptoir indien”
La programmation et l’ambiance de la scène été
Le set de DJ Deep