Produit par Nile Rodgers, vendu à plus de 10 millions d’exemplaires, « Let’s Dance » de David Bowie transcende les genres, fusionnant pop, rock et funk dans un chef-d’œuvre intemporel qui a redéfini sa carrière
Sorti en 1983, « Let’s Dance » marque une évolution dans le son de Bowie, alliant des mélodies accrocheuses à des riffs de guitare entraînants. Avec des titres emblématiques comme « China Girl » et « Modern Love, » cet album incarne l’esprit festif des années 80 tout en conservant l’originalité artistique de Bowie. La collaboration avec Nile Rodgers a propulsé Bowie vers des sommets commerciaux tout en préservant son essence créative.
Quelques mots à propos de l’album
Souvent perçu comme le sommet de la carrière de David Bowie, Let’s Dance réussit à marier avant-gardisme et accessibilité grand public. Bowie, en s’associant à Nile Rodgers, a su transformer sa vision musicale en un produit commercial sans compromettre son identité. Les morceaux, comme le titre éponyme, se distinguent par leurs rythmes dansants et leurs paroles introspectives, cette dualité a captivé des générations de fans.
Cependant, cette quête de succès commercial a suscité des critiques. Certains ont accusé Bowie de renoncer à sa profondeur artistique au profit de la popularité. Néanmoins, cet album demeure une pièce maîtresse qui a façonné le paysage musical des années 80. Il a ouvert la voie à une nouvelle ère d’artistes cherchant à allier créativité et commerce.
Let’s Dance continue d’influencer des artistes contemporains. Sa capacité à fusionner différents styles inspire une nouvelle génération, montrant que la musique peut être à la fois un divertissement et une forme d’art complexe. À une époque où les frontières musicales s’estompent, l’héritage de Bowie sur cet album résonne plus que jamais, invitant les artistes à explorer leur propre « danse » sur le plateau mondial de la musique.
Quelques mots de plus…
J’ai ce disque depuis très longtemps, je me souviens que lors de cette journée, j’ai trouvé une autre édition, en provenance du Japon, le vendeur en exigeait un prix indécent, si cher que j’aurais pu changer ma voiture d’occasion, ou même aller en cherche une copie au Japon… Très éloigné des expérimentations avec Brian Eno, ce disque marque le retour de David Bowie après une pause de quatre ans. Une nouvelle direction artistique avec Nile Rodgers à la production, révèle un post-disco élégant, Moroder même est dans le projet !
Si Let’s Dance est un mélange de nombreuses influences, on se souvient tous des trois autres singles assez dansants de Bowie : China Girl, titre sensuel réalisé avec la collaboration Iggy Pop, Modern Love et le titre éponyme. Impressionné par Stevie Ray Vaughan au festival de jazz de Montreux un an plus tôt, Bowie lui a proposé de jouer de la guitare sur cette chanson, ce dernier était en train d’enregistrer son propre album, Texas Flood.
China Girl and maybe Let’s Dance, but other than those tracks, I don’t particularly like this album.
As for Chic’s productions from the period, I’d pick Koo Koo or even later INXS’ Kick.
Scary Monsters is far and away my most favourite Bowie LP.