EP FIRE EMOJI

Fire Emoji : feu sacré entre Glasgow et Detroit

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Le producteur écossais Milton Jackson s’allie à l’Américain Brian Kage et à deux figures de Detroit, HazMat Live et Jon Dixon, pour un EP brut, groovy et élégant

Avec Fire Emoji EP, Freerange signe une release soignée et vibrante, à la croisée du savoir-faire européen et de la tradition de Detroit. Une collaboration transatlantique qui tape juste, entre puissance rythmique et richesse harmonique…

Fire Emoji EP 

Photo Milton Jackson
Milton Jackson DR

Le producteur écossais Milton Jackson fait un retour remarqué sur Freerange Records, épaulé cette fois par une fine équipe de talents issus de la scène de Detroit. À ses côtés, Brian Kage (fondateur du label Michigander et collaborateur de FXHE, Planet E…) co-signe la production et assure le mastering, injectant une patine brute mais toujours musicale à ce quatre-titres. L’EP aligne aussi deux invités de marque : HazMat Live, habitué des scènes aux côtés de Moodymann, Amp Fiddler ou Soul Clap, et Jon Dixon, pilier des formations live d’Underground Resistance (Galaxy 2 Galaxy, Timeline), dont les claviers raffinés font ici des merveilles.

Le morceau-titre, Fire Emoji, donne le ton : une arme de club minimaliste mais percutante, bâtie pour faire monter la pression. Entre vocalises fantomatiques, percussions réverbérées et break prolongé, le titre joue la carte de la tension hypnotique. Changement d’ambiance avec The Sunsetters, morceau plus lumineux et euphorisant, où les nappes profondes et les cordes soyeuses s’ouvrent comme un écrin pour le solo de synthé incandescent signé HazMat Live. Deep house musclée, à la fois ample et organique.

Photo Brian Kage
Brian Kage DR

Wanna C U navigue sur des eaux plus hybrides, fusionnant l’énergie du garage UK avec la robustesse du son US. Le résultat : un groove tendu et accrocheur, porté par des stabs charnus, des beats balancés et un hook vocal qui tourne en boucle. Enfin, The Shine clôt l’EP en beauté, porté par les envolées jazz et les accords soulful de Jon Dixon. Pads aériens, solos mélodiques, textures UR : on termine en lévitation, entre introspection et hédonisme.

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