Sylph

Shida Shahabi compose pour le Ballet Cullberg

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Paru le 13 septembre 2024, Sylph (Original Score) est le nouveau disque de Shida Shahabi, inspiré du ballet Les Sylphides de Michel Fokine

Le génie artistique de Shida Shahabi, compositrice basée à Stockholm et connue pour ses compositions évocatrices et atmosphériques, souligne le mystique et invite le public à s’immerger dans un voyage sensoriel. Son nouvel album, Sylph (Original Score), a été composée pour les danseurs du Ballet Cullberg.

Sylph (Original Score)

Shida Shahabi
Shida Shahabi DR

La célèbre compositrice Shida Shahabi sort un album de musique intitulé Sylph (Original Score). Autoproduit, pour son propre label Still Light, l’album présente une musique enchanteresse composée pour la production de danse avant-gardiste du Ballet Cullberg, une compagnie de danse moderne et contemporaine fondée en 1967 en Suède par la chorégraphe Birgit Cullberg. Sylph offre aux auditeurs la possibilité de découvrir la mystique et la beauté de la performance dans leur propre environnement. Inspiré du ballet Les Sylphides de Michel Fokine (1909), Sylph est une ré-interprétation moderne créée par Halla Ólafsdóttir en collaboration avec les danseurs de Cullberg, le scénographe Chrisander Brun, la costumière Hanna Kisch. Ce spectacle examine ce qui se passe sur le plan chorégraphique lorsque la danse, la scénographie, les lumières, les costumes et le son jouent un rôle égal.

Le processus de création de la musique pour Sylph s’est formé parallèlement au processus d’élaboration de la chorégraphie dans la boîte noire avec Halla et les interprètes, au processus de Chrisander avec la salle et la lumière, et au travail d’Hanna avec les costumes”, explique l’artiste. “Notre dialogue permanent en tant que groupe sur l’identité du personnage de Sylph, ainsi que les répétitions, ont donné naissance à la musique longue durée inspirée de l’ASMR, à la maison noire imprévisible et aux phrases dramatiques et sombres qui s’inspirent du monde du ballet”. Les sylphes, êtres mythiques au cœur de la production, sont des entités changeantes, aux voix aériennes et aux formes multiples, qui glissent à travers la forêt énigmatique de la danse, murmurant des secrets et embrassant l’air. La partition de Shahabi résume parfaitement l’essence des sylphes : elle danse, bruisse et confère au spectacle une ambiance d’un autre monde« Les sylphes sont devenus des personnages imprévisibles, sensoriels et queer qui ressemblent aussi au son tentaculaire et diversifié de la partition », explique-t-elle.

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