Sortie le 14 mars 2013 aux éditions Le Mot Et Le Reste, Jean-Yves Leloup fait le point sur les pratiques musicales électroniques via une version revue et augmentée de son ouvrage Digital Magma
Sortie le 14 mars 2013 aux éditions Le Mot Et Le Reste, cette nouvelle version, revue et augmentée, de l’ouvrage Digital Magma (2006), de Jean-Yves Leloup, fait le point sur les nouvelles pratiques musicales issues de la scène électronique, depuis son émergence dans les années 1990, et sur les changements des modes de production et de réception de la culture qui en découlent aujourd’hui (édition anglaise de l’ouvrage paru en 2006).
DJ, artiste sonore et écrivain, Jean-Yves Leloup est également le cofondateur (avec Eric Pajot) du duo RadioMentale, projet de création, de sélection et de programmation musicale qui a accompagné l’émergence des musiques électroniques depuis le début des années 1990, et multiplié les collaborations avec des plasticiens ou des cinéastes dans le cadre de dispositifs sonores, d’installations multimédia et d’expositions artistiques. Avec Digital Magma, cet observateur aguerri de la sphère électronique dévoile comment la musique témoigne des changements de société, notamment via l’émergence de la musique électronique. Le paysage musical mondial est ainsi bousculé par nouvelle génération d’artistes, et les technologies numériques. Un peu à l’image d’un réseau neuronal, nous évoluons et interagissons tou·te·s dans ce magma digital, d’autant plus aujourd’hui où, via une technologie abordable, la création se voit très largement facilité.
« Du côté des musiciens, depuis la fin des années 1980, le mouvement techno et ce que l’on nomme aujourd’hui les musiques électroniques ont apporté un nouveau souffle, balayant parfois l’ordre établi par le rock et la pop, et imposant de nouvelles règles du jeu : créations partagées et éphémères, sampling généralisé, règne du DJ, pratique du mix et du remix, nouvelle et microéconomie… Mais cette révolution esthétique, qui a fini par contaminer une grande partie de la musique au cours des années 1990, ne se limite pas aux seuls artistes. La démocratisation du numérique, des moyens de diffusion, d’échanges et d’écoute, transforme le rapport du public à la musique. La génération MP3, au-delà de la simple question du piratage, invente aujourd’hui de nouveaux codes, de nouvelles pratiques, qui bousculent notre façon de « consommer » la culture. »