EP Alphawaves

Alphawaves de NBI : la house qui respire

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Quand un artiste réconcilie club et introspection : figure discrète de l’underground italien, Nicola Penna — alias NBI, mais aussi Future Jazz Ensemble ou Nico Disco — signe Alphawaves, un EP qui déjoue les tempos figés et ramène la house à son souffle humain

Paru le 1er août sur Burnin Music, Alphawaves déploie quatre titres entre rêve et groove. Un retour assumé aux textures analogiques, où nappes lumineuses et basses souples s’entrelacent dans une écriture patiente, presque méditative. La house y retrouve son grain humain, à la fois intime et cosmique…

Entre deep house et rêve éveillé

Photo Nicola Penna
Nicola Penna DR

On retrouve ici l’ADN de la dream house italienne des années 90, mais filtré par une sensibilité jazz et une production artisanale. Penna évite la rigidité : ses rythmes coulent, ses pads respirent, ses lignes de basse sont enveloppantes. C’est une signature sonore, loin des formats club sur-quantifiés, un EP qui privilégie le geste. Les percussions semblent jouées plutôt que programmées, les mélodies s’étirent et laissent place aux silences. On pense à Larry Heard, mais avec une touche méditerranéenne.

« A quietly vital presence in Italy’s underground electronic scene… » — Burnin Music

Un musicien aux multiples visages

Dessin NBI
NBI DR

Après des sorties remarquées sur Sähkö, Native Tongue ou Ten Lovers Music, Penna reste pourtant un secret bien gardé. NBI condense ses influences — ambient, jazz, house — en une formule intime, presque confidentielle. Pour celles et ceux qui aiment Don Carlos, Larry Heard ou la house au croisement de l’ambient et du jazz, Alphawaves s’impose comme un passage obligé. Une porte ouverte sur un univers où danse et écoute ne s’excluent plus. NBI signe un disque qui respire, danse doucement et touche juste.

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