Flashbaxx propose Take Care My Friend, un somptueux mini album pour le label NuNorthern Soul
Flashbaxx vit la musique avec cœur et âme. Depuis 2003, ses sorties entre jazz, soul et funk ont été présentées à l’international sur d’innombrables compilations (dont Sony Music, EMI, Ministry Of Sound) aux côtés d’artistes tels que Moby, Jazzanova, Blank & Jones ou Bonobo, et se régulièrement retrouvées dans les playlists de DJ talentueux. Découvrez sa novuelle sortie, Take Care My Friend…
Take Care My Friend
Depuis qu’il a remixé Mark d’Abimaro & The Free en 2014, Phil Cooper (le patron de NuNorthern Soul) est resté en contact avec Daniel Stenger, le producteur et multi-instrumentiste autodidacte à l’origine du projet Flashbaxx. Cooper a en effet toujours été convaincu que l’artiste serait capable de créer quelque chose de très spéciale pour le label, et il était prêt à lui donner le temps nécessaire pour cela. Avec Take Care My Friend, un mini-album inspiré par l’amour profondément enraciné du producteur allemand pour le jazz-funk, Stenger a confirmé les espérances. Cette collection de morceaux de qualité est marquée par une chaleur audible, une musicalité simple, des chansons mémorables et ensoleillées…
Comme il l’indique clairement dans les notes de l’album (incluses avec la version vinyle), le projet a commencé avec l’enregistrement du succulent Alright. Après être resté éveillé toute la nuit à enregistrer le morceau, le musicien a non seulement décidé de continuer à enregistrer avec le même ensemble relativement limité d’instruments (basse, guitares électriques, batterie, piano, piano électrique, orgue, percussions et synthétiseurs), mais de s’en tenir également à un son hybride qui ajoute un mélange latin subtil à sa vision baléarique du jazz, du funk et de la soul fusion. Bien que la liste des kits se veut restreinte, le producteur s’est concentré sur le processus de création avec beaucoup de variété sur les six pistes qui composent l’ensemble.
Take Care My Friend, par Flashbaxx
Pour preuve, les perspectives enivrantes jazzy de It Just Happens, des cordes de synthé frémissantes, des motifs mélodiques scintillants et des riffs de guitare scintillants s’élèvent au-dessus d’une basse jazz-funk douce et d’un rythme brisé assez doux, mais aussi l’éclatant soul motion de Strangers où la voix principale, évocatrice et poignante, de Kathryn Kempf s’élève au-dessus d’un somptueux groove downtempo et de lignes de piano déchirantes. Cette ambiance subtilement variée mais musicalement cohérente se poursuit tout au long du mini-album. Stenger se livre à un peu de rêverie new-yorkaise sur Brooklyn Love Boat, un morceau merveilleusement détaillé de musique jazz-funk des années 1970 qui offre des clins d’œil à Roy Ayers, Herbie Hancock et les styles jazz-fusion d’Azymuth, avant d’opter pour un son plus profond, plus lent et encore plus séduisant sur le bonheur sportif Hammond de Take Care My Friend.
Le clip de clôture City Lights, une affaire magnifique et floue étouffée par des riffs de Rhodes faisant écho et des accords immersifs, donne la sensation d’un classique underground en attente : un futur chant émouvant et trempé de cordes dont les paroles pleines d’émotion sont brillamment livrées par le chanteur compositeur originaire de Glasgow Chris Pookah. Malgré le sujet de la chanson – la douloureuse rupture finale d’une relation – une ambiance étrange et belle survient de la combinaison de la voix de Pookah et de la chaleur absorbante de la musique de Stenger, une finition impressionnante pour ce mini-album puissamment immersif.
