Entre groove moelleux et échappées cosmiques, Jimi Tenor et Cold Diamond & Mink livrent avec July Blue Skies un album analogique qui évoque autant la chaleur d’un ciel d’été que les rêveries stellaires
July Blue Skies, de Jimi Tenor et Cold Diamond & Mink, est un album qui capture l’essence de la soul et du funk vintage sans tomber dans la simple imitation ou la nostalgie. Le disque équilibre textures organiques, synthés et authenticité émotionnelle, invitant à la détente et à la rêverie. Idéal pour les beaux jours, il prolonge une certaine sensation de temps suspendu tout au long de l’année. Une collaboration subtile et magnétique à savourer au fil des saisons donc ; Découvrez July Blue Skies…
Rencontre sous le signe de l’âme et des étoiles
Le comte cosmique Jimi Tenor renoue avec Cold Diamond & Mink, les maîtres artisans de la soul vintage chez Timmion Records, pour un album qui revendique la liberté créative. July Blue Skies est le fruit de sessions enflammées où la magie analogique opère sans artifices. Contrairement à leur précédente aventure Is There Love In Outer Space?, ce nouvel opus se situe sur un plan plus brut et mystique, tirant parti de l’énergie spontanée du moment. Paru le 25 avril 2025, l’album pressé sur vinyle déroule six titres qui oscillent entre groove feutré et bande-son imaginaire. Dès la chanson-titre, une longue introduction au synthétiseur nous enveloppe avant de céder la place à une douce déclaration romantique, portée par la voix décontractée de Tenor et le jeu raffiné de Cold Diamond & Mink. L’atmosphère évoque un ciel d’été sans limites, chaud, infini, propice à la contemplation.
Soul rétro et cinéma SF
Chaque morceau propose une destination différente dans cet univers à la fois familier et fantasmé. Sky Train Baby, seule piste véritablement vocale de l’ensemble, transporte l’auditeur dans un voyage ferroviaire interstellaire où le groove devient moteur. À l’inverse, Venus of Barsoon, avec ses breaks de batterie nerveux et ses textures fuzz électriques, plonge dans un univers de funk cosmique, digne des bandes-son de science-fiction des années 70.
Sur la face B, Ikuchi donne toute sa place à la flûte et au saxophone ténor de Jimi Tenor, s’épanouissant sur des rythmes d’inspiration « library music », évoquant des musiques d’illustration oubliées. Le voyage se termine en beauté avec Summer Of Synesthesia et Tsicroxe, deux singles complémentaires : l’un aérien et lumineux, l’autre plus dense et hypnotique, parfaits pour boucler cette odyssée sonore. Entre terre et cosmos, Jimi Tenor signe la bande-son idéale des jours sans fin.
