Wilderness est le septième album (et la dixième sortie) de Make up and Vanity Set (Nashville Usa), groupe fondé par Matthew Pusti et Christian Williams
Ce double LP compte quelques invités ; Jasmin Kaset sur Adolescence et sur Hand In Hand, Big Black Delta sur Senses Dynamics, mais aussi Thomas Barrandon sur An Eternal Feeling, ou encore Raul Panther et Gambler Kirkdouglas de Protomen pour Remember…
Sorti sur le label Telefuture sous l’étiquette Synthwave, Wilderness est la suite logique de “88:88”, BO acclamée du court métrage éponyme de Joey Ciccoline. Comme pour le précédent album ce disque est également une BO, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, il s’agit de celle d’ EIDOLON, le dernier film de Ciccoline. L’album cultive clairement l’univers de la science-fiction en s’inspirant directement des univers de William Gibson et de Stanisaw Lem.
Ce concept album dense et structuré nous invite à méditer sur les rapports entre la technologie et la mort, plus précisément avec cette question : peut-on survivre à la mort grâce à la technologie ? S’il paraît assez complexe d’y répondre par un simple oui ou non, on est en tout cas certain d’une chose : si Wilderness se veut une expérience futuriste froide et exigeante, on n’en meurs vraisemblablement pas… Et puis ce n’est pas si froid que cela, particulièrement lorsque (les tubes) Hand In Hand et Remember distillent majestueusement leur ambiance synthpop très humaine !