Les caprices parfois extravagants exigés par certains artistes en tournée agacent sérieusement les organisateurs de concerts, et alimentent les conversations, fans et haters confondus. Si l’on constate une demande croissante en végétarisme et produits bio, les choix spirituels sont plus rares. C’est pourtant le cas de King Britt qui, lors d’un entretien avec Molly Eichel pour le média Philly, a révèlé qu’il peaufinait sa collection de bouquins ainsi… Pas très rock attitude tout ça !
Dans le jargon musical, les artistes où leurs représentants transmettent leurs requêtes via un “rider”. Si le précieux document contient les informations nécessaires au bon déroulement du concert (sonorisation, éclairage, scène, salle, personnel, loges, catering, repas…), il révèle souvent bien des surprises…
En guise d’exemples philly.com cite le leak du rider de la tournée de Madonna où l’on apprend qu’elle demande 20 lignes téléphoniques internationales ! On découvre que Mötley Crüe souhaite avoir une mitraillette, un boa constrictor de plus de trois mètres, un poupon gris mais également une liste des réunions des AA du coin. Amateur de sucreries Van Halen demande des M&Ms, mais sans ceux de couleur marron… King Britt, lui aussi à joué avec son rider, comme lorsqu’il fut programmé pour jouer au World Financial Center. Après avoir vu un documentaire sur Led Zeppelin avec son groupe, ils se disent sur le ton de la plaisanterie : « Mettons un gong sur le rider ». Arrivés sur les lieux du concert ils constatent amusés que leur volonté a été respectée, ils allaient donc devoir l’utiliser, l’ouverture et la fermeture de ce spectacle résonnent : “gong”.
Source : philly.com
Bonus : faire de l’art avec des riders c’est possible ! Henry Hargreaves, photographe néo-zélandais d’art et de mode à crée Band Riders, une collection élaborée à partir des riders qu’il s’est procuré (Marilyn Manson, New Kids on the Block, Busta Rhymes…)