La thématique de la « société déshumanisée » est l’une des plus récurrentes ces cent dernières années. Abordée par les auteurs de science-fiction puis par la science elle-même, la probabilité d’une prise de contrôle par les machines peut-elle être imminente ?
Adepte du Do It Yourself, Catman tente de réveiller les consciences avec Liberation Song en revenant aux sources de ses premières influences musicales : un F.U.N.K. bien ancré dans le présent, sans en oublier l’esprit primitif et contestataire. Avec son personnage à l’humour noir muni de sa paire de lunettes blanche, Catman souhaite ainsi réanimer tous les “liquid-slaves” et zombies de l’univers. La sortie du disque paraît jeudi 15 octobre prochain, accompagnée d’un manifeste sur “Much Much More”, label et maison de micro-édition fondé par Catman…
Catman…
Inspiré par Afrika Bambaataa, et Grand Master Flash, ce “touche à tout” artistique a revendiqué très tôt l’utilisation des platines comme instrument à part entière, puis a prolongé son amour pour le FUNK en pratiquant la basse électrique et en étoffant sa discothèque avec les albums de Betty Davis, Sly Stone, George «Funkadelik» Clinton, Frank Zappa, Prince et Fishbone. Identifié jusqu’en 2010 sous le pseudonyme de DJ Shalom, David Taieb a effectué de nombreux voyages sonores et autant de collaborations avec Silmarils, Julien Lourau, Bumcello, Piers Faccini, M, Tryo, Java, Femi Kuti, Tony Allen ou encore Keziah Jones. Parisien expatrié à Bruxelles, David Taieb (aka Catman) est autodidacte, à l’aise sur scène comme en studio il multiplie les casquettes : musicien, compositeur et producteur.