Artwork cover de l'album Like Neptune de Son Little

Son Little présente Like Neptune

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Like Neptune, le nouvel album du soulman américain Son Little, est un disque élégant aux influences multiples

Le soulman de Philadelphie dévoile des incursions poignantes dans une œuvre intemporelle et profonde… C’est dans une cabane surplombant le fleuve Delaware dans le nord de l’État de New York, qu’Aaron Earl Livingston alias Son Little a conçu les douze titres de son quatrième album Like Neptune. Se plongeant dans ses vieux cahiers d’écritures pendant la pandémie, l’artiste a pu affronter sa terreur existentielle, ses doutes et ses douleurs pour les transformer dans son home studio en une œuvre rhythm n’blues et neo-soul lumineuse et libératrice…

Son Little Like Neptune

Né Aaron Earl Livingston, le chanteur et guitariste natif de Philadelphie présente Like Neptune, un album formulé pendant la pandémie, lorsque Livingston a lu plus de soixante-dix livres de lettres écrites à lui-même tout au long de sa jeunesse, enfant il tenait un journal… Le résultat ? Un ensemble de chansons faites de réflexions profondes et personnelles sur la vie, la guérison et la réalisation de soi. « J’ai toujours eu l’impression de faire de la musique parce que je le devais, quelque chose à l’intérieur m’y obligeait. C’est la première fois depuis longtemps que je fais de la musique pour le pur plaisir de créer ».

Portrait photo de Son Little

L’ouverture de l’album, Drummer, est une mélodie fluide et funky à mi-tempo, avec une ligne de basse sautillante. Sur le plan lyrique, Livingston rappelle la célèbre proclamation de James Brown selon laquelle nous « en donnons au batteur », soumettant le dynamisme de la musique à son élément fondamental : le rythme. À partir de là, Livingston se développe dans un plaidoyer pour son propre bien-être émotionnel, “Tu m’as donné quelque chose, mais j’ai besoin d’un peu d’air / Tu ne me donnes rien mais je vais l’obtenir quelque part, je le jure.” Avec ses synthés rêveurs, ses claquements de doigts et la voix douce et vulnérable de Livingston, 6AM évoque un espace émotionnel qui n’est pas sans rappeler le romantisme doux-amer de Parade (Under The Cherry Moon) de Prince.

La chanson titre Like Neptune a un rythme entraînant et des paroles qui explorent la tristesse et l’impermanence. Le jeu de guitare est habile dans ce blues éclatant du XXIe siècle. Bend Yr Ear est plus lent et émouvant, Livingston fait une proclamation simple et efficace à son amour. Le support musical de Bend Yr Ear est sombre et discret alors qu’il promène les auditeurs à travers les hauteurs extatiques et les bas atroces de l’amour. “Tu me fais rire, tu me fais pleurer/ Ton amour est comme le soleil qui me nettoie/ Oh mon mon mon/ Si le déluge arrive/ Qu’il pleuve”, dit-il… Alors que Livingston adopte une approche sérieuse et profondément expressive des thèmes et des performances de l’album, Like Neptune n’est pas une écoute austère. Les paroles rappellent aux auditeurs que la vraie force pour traverser les épreuves de la vie est la force que nous tirons de l’intimité et de la vulnérabilité.

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