Party volume 1 par Awanto 3

Awanto3 présente Party volume 1

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Awanto3 (Rednose Distrikt) est de retour avec Party volume 1, un disque qui a vu le jour dans un petit village situé en Wallonie

Awanto3 (Rednose Distrikt) est de retour avec Party, accompagné de Jos De Haas (New Cool Collective) aux percussions et de Stefan Schmid (Zuco 103) aux claviers. Livré dans un manchon extérieur en PVC avec insert. le Party volume 1 d’Awanto3 est disponible par ici

Party volume 1 par Awanto 3

Awanto 3
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Le disque Party voit le jour dans un petit village situé en Wallonie, lors d’une période de home-sitting pour une famille en vacances. Au départ sa mère s’occupait des poules, de la chèvre, du chien et de l’âne mais finalement Awanto3 décide de s’en occuper pour la soulager. Cette semaine s’avère être un petit cauchemar pour l’artiste qui pense que la maison est possédée par un esprit avec lequel il doit faire face nuit et jour. L’ambiance est sale, en raison du fait qu’il y a des calendriers avec toutes sortes d’armes, et des meubles en chêne foncé, entrecoupés d’un immense écran plat et de stores prêts à être déroulés lorsque le soleil commence à se coucher. Ce paramètre affecte ses croquis : le côté obscur cherche un poids léger. Après s’être occupé des animaux, Awanto3 trouve l’énergie pour s’évader vers sa MPC afin de produire les bases d’un éventuel nouvel album. Rentré à Amsterdam, il commence à travailler sur certains des croquis faits dans la maison fantôme, avec Stefan et Jos au Studio K à Sloterdijk.

Awanto3

Awanto 3
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Faire le portrait de Steven de Peven, alias Awanto3, n’est pas une mince affaire. Il est ce que l’on peut qualifier d’une véritable “bête de la libération” et pas seulement en musique. Il se nourrit d’innovations, ce qui a abouti à la sortie de livres et de musique, au début de collaborations intéressantes, à une plongée dans le monde du multimédia et même à l’ouverture d’une boutique. Son studio ne se trouve plus dans les rues trépidantes d’Amsterdam, et sa maison non plus. Il vit maintenant à une heure au nord d’Amsterdam, à Bergen aan Zee, un bel endroit connu pour sa communauté d’artistes. Certaines personnes là-bas le qualifient de néo-dadaïste, faisant référence au mouvement artistique du début du XXe siècle. Un surnom qu’il porte fièrement. Son atelier se trouve à deux pas de là. Dans l’école primaire qu’il a fréquentée quand il était petit, elle est maintenant transformée en divers studios.

Quelques éléments se démarquent. Tout d’abord l’humour, toujours au rendez-vous. Puis son travail, visuellement fort et distinctif. Pour Steven, la musique seule ne suffit pas, il faut aussi une illustration visuelle, et cette illustration n’est jamais sa propre image. Dans l’ensemble, c’est l’équilibre yin / yang qu’il recherche. Steven a eu une véritable éducation musicale, la musique coule dans les veines de sa famille. Il a joué du saxophone pendant 8 ans, suivi des cours de musique et écouté beaucoup de musique classique avec son père. Sa mère l’a amené à jouer des disques, car ses oncles étaient dans un groupe appelé Charms et ont sorti le hit disco-boogie Giving it Up en 1982.

Steven de Peven

20 ans plus tard, Steven sort ses propres disques sur son propre label Klakson, fondé avec Steffi. Il sort ensuite des disques sur le label Rush Hour (entre autres), et passe à Awanto3 avec son premier album Dekmantel Pregnant, qui marque une nouvelle ère dans sa vie. Le label et la plateforme musicale de Tom Trago, Voyage Direct, ont également influencé Steven. C’est ici qu’il a sorti l’EP For Five en 2010 et Holy Mozes en 2013. Opel Mantra est sorti sur Rush Hour en 2014 et est également distribué en trois 12 pouces distincts. C’est le patron du label de Dekmantel, Casper Tielrooij, qui a lancé l’idée d’un deuxième album d’Awanto3. Gargamel est ensuite sorti sur leur label au printemps 2017, puis  a été produit spécifiquement pour les pistes de danse.

Awanto3 a beaucoup joué : Panorama Bar (Berlin), Concrete (Paris), Trouw (Amsterdam), Dekmantel Festival, SXSW (Austin, Texas), Awakenings Festival, Fuse (Bruxelles), Village Underground (Londres), Nitsa (Barcelone) et Pitch Festival. Collaborations… Il y a également eu de nombreuses collaborations avec différents artistes et différents concepts. Rednose Distrikt par exemple, avec le Café Vaaghuyzen d’Amsterdam, Kid Sublime, Piet Parra et enfin l’âme sœur de Steven, et sa bouée de sauvetage, Aardvarck. Rednose a commencé avec Steven de Peven et Kid Sublime, que Steven a rencontrés au magasin de disques (Fat Beats) où il a ensuite travaillé. Plus tard, lorsque Kid Sublime quitte Rednose, Steven est également sur le point d’arrêter. C’est là qu’Aardvarck entre en jeu, il le convainc de continuer.

Autre collaboration primordiale, celle avec New Cool Collective dans les années 90. Steven était leur DJ résident à l’époque, ils ont eu des sessions enrichissantes ensemble. D’autres collaborations majeures ont été de travailler avec d’autres producteurs et artistes, comme San Proper et Tom Trago. Le multimédia est un autre épisode important dans sa vie, comme son travail pour PIPS:lab; un groupe interactif utilisant tous les types d’art (de performance), offrant toujours au public de l’inattendu. Steven aime innover et mélanger toutes les formes d’art pour inventer quelque chose de nouveau, encore et encore. Ces dernières années, Steven a travaillé avec son collègue artiste Bart Eysink Smeets, avec qui il a produit des projets tels que la série Super Green et Bukken Voor je Leven (Bend For your Life), où ils ont collé une pièce de 50 cents dans les rues, photographié le les gens essayaient de le cueillir dans ces rues et en faisaient ensuite un livre.

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