Jimpster & Philippa présentent un nouveau disque

5 min de lecture
Démarrer

Jimpster & Philippa présente trois nouveaux titres house pour leur dernier EP, All I Wanted, sur Freerange records

Jimpster s’associe une nouvelle fois à Philippa pour livrer trois titres originaux qui incarnent le son house du label Freerange (300 EP en presque trois décennies). Les parisiens ont récemment pu apprécier un DJ set de la jeune femme lors de la dernière soirée de La Mona, avec Nick V et l’une des légendes de la House américaine, Victor Simonelli. Découvrez l’excellent EP All I Wanted…

All I Wanted EP

Avec des sorties récentes sur Slothboogie et Razor-N-Tape, des remixes pour Roach Motel sur Faith, et James Curd et Robert Owens sur Pronto, sans oublier ses récents débuts au Panorama Bar, on peut dire que Philippa fait des vagues ! Basée à Berlin, la Néo-Zélandaise a un son qui lui est propre, un style organique, profond et musical qui lui a valu de nombreux fans (Terry Farley, Aroop Roy, DJ Spen, Dave Lee…). Le titre phare, All I Wanted, voit le duo mettre en commun ses influences et ses expériences. La batterie et la ligne de basse sont la base des synthés pulsés, et de la voix de MON qui est hachée et mise en boucle, apportant un élan roulant au morceau.

Dreaming met en vedette la merveilleuse voix de Care et se déroule sur une vibration flottante avec des synthés carillonnants et des touches de rhodes croustillantes qui se superposent pour produire un morceau densément texturé. L’ambiance est puissante mais subtile et raffinée, elle conviendra aussi bien à une playlist de house détendue qu’à une piste de danse exigeante à 4 heures du matin… L’EP se termine avec Say What, une excursion jazzy inspirée de l’UKG. Des rythmes traînants, une ligne de basse ondulée et de gros accords de synthétiseur se combinent pour former un morceau qui sonne à la fois rétro et contemporain.

Qui est Philippa ?

Philippa
Philippa DR

Basée à Berlin, et née en Nouvelle-Zélande, Philippa a commencé le DJing à la fin des années 90, une époque marquée par la deep house enfumée de Motorbass et les surcharges américaines de DJ Sneak et de Derrick Carter – des DJ qui, sans relâche, produisaient des boucles de disco broyées destinées à retourner les dancefloors de la planète. Une musique house à la fois artistique, intellectuelle et implacablement fun/ctionnelle !

Ces sons internationaux d’avant-garde ont évidemment fait leur chemin dans les clubs néo-zélandais, où la jeune Philippa les a savourés. Travaillant le jour chez BPM, le célèbre disquaire d’Auckland, elle a appris à être DJ le soir, dans les coins les plus branchés de la ville. Rien de tel que les résidences hebdomadaires des scènes locales pour se faire la main, ce sont de véritables pépinières de talents. Philippa est ainsi devenue l’une des figures de proue de l’underground néo-zélandais. Elle a été la tête d’affiche de six festivals nationaux et de six tournées nationales sous la bannière de son parti, Chicago Disco. Elle a également animé, pendant sept ans, l’émission Friday Drive sur la station de radio de musique électronique George FM.

En s’installant à Berlin, en 2013, le DJing a été un peu relégué au second plan. Ces années furent  difficiles. La jeune femme pouvait soit repartir à zéro et se frayer un chemin dans les innombrables clubs de la ville, soit se lancer pleinement dans la production musicale, il fallait faire un choix… Elle opta pour la dernière option, le jour, elle enseigne à des étudiants de l’enseignement supérieur dans un établissement d’arts et de technologie, et les week-ends, Philippa apprend un nouveau métier entourée de synthétiseurs, d’échantillonneurs. Le travail paye, en 2019 elle lance le label At Peace et attire l’attention de Jimpster, directeur du label Freerange, qui prend contact avec elle via Facebook pour lui demander si elle accepterait de soumettre des démos a son label. L’EP Freerange de Philippa There’s A Ghost in My Synthesizer sortira en vinyle, en septembre 2022.

Laisser un commentaire

Your email address will not be published.

Soft Echoes
Article précédent

Soft Echoes par Sharada Shashidhar

Gilb'R
Prochain article

Musique artificielle ou intelligence musicale ?