Le duo Panna Cotta sort un succulent premier album, Sunrise voit le jour sur Lumberjacks in Hell, le label de Marcel Vogel
Avec Sunrise, leur premier album sortit chez Lumberjacks in Hell, le duo Panna Cotta réussit à se jouer de nos sens. Le goût se niche dans l’ouïe, saveurs estivales garanties, dessert musical à déguster sans modération aucune…
Panna Cotta DR
Amsterdam, 2010. Marcel Vogel se confie une mission à lui-même, créer une plate-forme musicale afin de donner un espace de diffusion à des artistes soulful internationaux, ainsi nait le label Lumberjacks in Hell, qu’il gère en “bon père de famille”, avec ses indéniables atouts : bon goût, qualité d’écoute et compétences A&R, sans autres artifices que sa passion pour les nuances brutes, chaudes et émouvantes de la house et du disco. Depuis sa création, LIH a fièrement publié des œuvres incandescentes de DJs tels que DJ Rahaan, Red Greg, Jamie 3:26 & Cratebugs, le regretté Soulphiction, Dan Shake, Karizma, Giovanni Damico, Mendel, Rayko, Eddie C et le parrain Al Kent.
Pour sa nouvelle sortie le label prend une tournure surprenante, avec l’album huit titres des Berlinois Panna Cotta, duo fondé un soir d’été sur le mythique aérodrome berlinois de Tempelhof… Un premier album, un pur délice sonore, doux et sincère, intitulé Sunrise, produit et organisé lors de journées remplies de bonheur, d’esprit emplit de soleil et d’amour.
Quelque part entre disco sensuelle et pop raffinée, le français Alex Arslan et l’italien Riccardo Pirotto embarquent l’auditeur dans un voyage vers la planète joie ! Les pistes sont composées, mixées et masterisées sur du matériel analogique vintage, afin de conserver un sentiment du passé. Leur inspiration ? La recherche émouvante d’un bonheur instantané et d’un amour durable à travers la poésie.
Mission accomplie, cette combinaison de touches chaleureuses et de tambours au cœur battant est assez sublime. Tasting Sugar, le titre en ouverture de l’album, est un pur voyage cosmique psychédélique tandis que Sweet propose un rythme rock plus lent. Childhood vibre au ralenti, Nobody surprend avec sa répartition des rythmes brisés et son impressionnant solo de batterie. I Feel Love et ses petites touches acides et groovy. Sunrise libère les harmonies vocales mielleuses au beau milieu d’un paysage sonore enchanté, notamment avec le mix de Marcel Vogel, qui approfondit l’univers disco cosmique du duo. Instants poétiques de l’espace-temps, les douceurs de la vie…
