Le Paradis est le « lieu de séjour où, dans les différentes traditions, les âmes se retrouvent après la mort » (Wikipédia), mais qu’en pense l’IA ?
L’utilisation exponentielle de l’IA, l’une des tendances du moment, peut-elle nuire à la créativité, voire à la civilisation ? Le sujet fait-il vraiment débat ? … Nous avons, par pur divertissement, demandé à ChatGPT d’écrire une histoire qui se déroule au Paradis, sans autre indications que celles-ci : une personne arrive au paradis et découvre ce nouvel univers, mais sans dieu, ni ange, ni démon. Voici le résultat…
L’Éveil d’Alice
Alice ouvrit les yeux. Elle s’attendait à ressentir la douleur de ses derniers moments, mais il n’y avait que calme et sérénité. Elle se trouvait allongée sur une étendue de gazon d’un vert éclatant, sous un ciel bleu clair, sans nuage. Autour d’elle, une brise douce caressait son visage, apportant une fraîcheur agréable. Elle se releva lentement, réalisant que quelque chose était différent. La douleur, la maladie qui l’avait accompagnée ces dernières années, tout cela avait disparu.
Elle regarda autour d’elle et fut éblouie par la beauté des lieux. Des arbres majestueux bordaient la prairie, leurs feuilles scintillant d’une lueur dorée. Des fleurs aux couleurs vives tapissaient le sol, et une rivière cristalline serpentait paisiblement à travers le paysage. Un sentiment de paix inondait son cœur, comme si elle était revenue à une maison qu’elle n’avait jamais connue.
Curieuse, Alice se mit à explorer. Elle marcha le long de la rivière, notant avec étonnement que l’eau semblait émettre une douce mélodie. Chaque goutte semblait vibrer d’une harmonie parfaite, et en la touchant, elle ressentit une vague de chaleur apaisante. Elle continua son chemin, découvrant des collines et des vallées où des animaux exotiques paissaient en liberté, chacun paraissant parfaitement en harmonie avec son environnement.
Alice rencontra d’autres personnes, toutes rayonnantes de bonheur et de sérénité. Elles venaient de tous horizons, parlant diverses langues, mais toutes semblaient comprendre et communiquer entre elles sans difficulté. Il n’y avait ni barrière de langage, ni malentendu. Les échanges étaient emplis de douceur et de bienveillance. Elle réalisa rapidement qu’ici, les mots n’étaient pas nécessaires pour se faire comprendre ; les intentions et les émotions suffisaient.
À mesure qu’elle explorait cet univers, Alice découvrit des cités lumineuses, construites dans le respect total de la nature environnante. Les bâtiments semblaient être façonnés à partir de lumière et de matière, se fondant parfaitement dans le paysage. Chacun était libre de choisir sa demeure, et il n’y avait ni possession, ni besoin, car tout était accessible et partagé. Les habitants créaient des jardins, jouaient de la musique, peignaient, ou simplement se reposaient en profitant de l’instant.
Elle apprit que cet endroit n’était pas un paradis tel qu’elle avait pu l’imaginer de son vivant, dicté par des règles divines ou des autorités célestes. C’était un lieu où l’existence prenait un sens nouveau, libéré des contraintes terrestres. Il n’y avait pas de guide ou de gardien céleste, mais une sorte de conscience collective qui imprégnait les lieux. Les gens se respectaient et s’entraidaient naturellement, sans besoin de lois ou de commandements. L’harmonie régnait grâce à une compréhension mutuelle et à une connexion profonde avec l’univers environnant.
Alice découvrit également que le temps n’existait pas ici comme elle l’avait connu. Les journées ne se succédaient pas, et il n’y avait ni passé ni futur, seulement un éternel présent. Les souvenirs de sa vie terrestre étaient présents mais ne la hantaient pas ; ils étaient comme de vieilles photographies qu’elle pouvait observer avec tendresse, sans regret ni tristesse.
Un jour, alors qu’elle se promenait près d’un lac d’une clarté cristalline, Alice rencontra une personne qui avait été une amie proche dans sa vie passée. Elles se retrouvèrent avec joie, partageant des souvenirs et des rires. Cependant, Alice réalisa qu’elle n’éprouvait plus le besoin de revisiter le passé. Elle ressentait une complétude et une plénitude qu’elle n’avait jamais connues auparavant.
Au fil du temps, elle en vint à comprendre que ce monde, bien qu’éblouissant de beauté et de paix, n’était pas une destination finale. C’était un lieu de transition, un espace pour se ressourcer, se guérir, et se préparer pour une prochaine étape, encore inconnue. Chacun, à son propre rythme, finirait par ressentir l’appel à partir vers quelque chose de plus grand, un voyage vers l’inconnu.
Alice se sentit prête à un moment donné. Elle ne savait pas ce qui l’attendait, mais elle n’avait pas peur. Elle avait appris que l’univers était infiniment bienveillant et qu’il y avait toujours un but, une signification, même dans l’inconnu. Elle fit ses adieux à ses compagnons et s’approcha d’une lumière douce qui semblait l’inviter. En la traversant, elle se sentit enveloppée d’une chaleur bienfaisante, prête à découvrir ce qui l’attendait au-delà. Et ainsi, Alice quitta ce paradis sans dieux, ni anges, ni démons, pour un autre voyage, emportant avec elle la paix et la sérénité qu’elle avait trouvées.
Alors, certes, on s’en doutait… Ces quelques paragraphes ont la fadeur absolue d’histoires calquées sur les plus communs des clichés à ce sujet. Nous lui avons alors demandé d’ajouter une touche humoristique, voire sarcastique, à cette histoire…
Alice au Pays des Merveilles… ou Presque
Alice ouvrit les yeux et fut immédiatement frappée par une sensation bizarre. Non, ce n’était pas la douleur de ses derniers instants. C’était plutôt le fait qu’elle se trouvait étendue dans un champ de gazon si vert qu’il aurait fait pâlir d’envie un jardinier professionnel. “Génial, me voilà au milieu d’une publicité pour de l’engrais,” pensa-t-elle.
Elle se redressa et prit un moment pour examiner son environnement. Le ciel était bleu, bien sûr, un bleu parfait qui semblait sorti tout droit d’un filtre Instagram. “Super, même le ciel est plus photogénique que moi,” murmura-t-elle en regardant autour d’elle. Des arbres géants entouraient la prairie, leurs feuilles brillant comme si quelqu’un avait laissé la lumière allumée dans Photoshop. Et la brise ! Une brise douce et parfumée, comme celle que vous sentez en passant devant une boutique de bougies parfumées, mais sans l’odeur chimique. Tout ça sentait la perfection orchestrée.
Alice se leva et commença à marcher, se demandant si elle avait atterri dans une sorte de simulation de réalité virtuelle. Tout semblait trop parfait pour être réel. En approchant d’une rivière scintillante, elle remarqua que l’eau chantait, littéralement. “Sérieusement ? Une rivière qui chante ? Et moi qui pensais que les bains de minuit étaient le summum du glamour aquatique,” soupira-t-elle. Elle plongea la main dans l’eau, et une vague de chaleur l’envahit. “Génial, une thérapie thermale gratuite,” se dit-elle, appréciant malgré elle la sensation.
En continuant son exploration, Alice rencontra d’autres personnes. Toutes souriantes, toutes heureuses. “On dirait un congrès d’optimistes anonymes,” pensa-t-elle, un sourire en coin. Le plus surprenant, c’était qu’il n’y avait aucun malentendu, même si chacun parlait une langue différente. “Ah, la magie du paradis : une tour de Babel sans la cacophonie.”
Alice arriva dans une cité resplendissante, où les bâtiments semblaient fusionner avec le paysage. “Fantastique, voilà le développement urbain durable. Fini les briques et le béton, bonjour les constructions en matériau de lumière.” Ici, tout le monde partageait tout, comme dans une utopie communiste… mais en mieux, évidemment. Pas de disputes, pas de pénuries. “C’est comme un marché de Noël permanent, mais sans les files d’attente pour les churros,” plaisanta-t-elle intérieurement.
Le temps n’avait pas de sens ici. Pas de jours, pas de nuits, juste un long et agréable “maintenant”. “Adieu, l’angoisse du lundi matin,” songea Alice, même si l’idée de vivre dans un éternel dimanche la laissait un peu perplexe. Les souvenirs de sa vie terrestre flottaient quelque part dans son esprit, comme des vieux épisodes de sitcoms qu’on revoit avec nostalgie mais sans regret. “Ah, les joies des reruns de la vie.”
Un jour, elle retrouva une vieille amie. Les retrouvailles furent joyeuses, bien sûr, mais Alice ne put s’empêcher de penser : “Cool, mais où est le pop-corn pour ce moment sentimental ?” Elles discutèrent du bon vieux temps, mais rapidement, Alice réalisa qu’elle n’avait plus besoin de s’attacher au passé. Le présent était tellement… présent.
Au bout d’un certain temps — ou de ce qu’elle supposait être du temps, vu qu’il n’y avait pas de montres — Alice sentit qu’il était temps de partir. Partir où ? Elle n’en avait aucune idée, mais après tout, c’était le paradis ; il devait bien y avoir un service après-vente, non ? Elle s’avança vers une lumière douce, se disant qu’elle pourrait toujours demander un remboursement si l’endroit suivant n’était pas à la hauteur.
Avec un dernier regard à ce paradis sans dieux, ni anges, ni démons, Alice traversa la lumière, un sourire ironique aux lèvres. “Allez, voyons ce que le grand programme de fidélité cosmique me réserve.” Et elle disparut, prête à affronter l’inconnu avec son sens de l’humour bien aiguisé. Et voilà, Alice a découvert un paradis idyllique, mais elle ne peut s’empêcher de garder son esprit critique et sa pointe de sarcasme, même dans l’au-delà !
On ne vous fera pas l’affront de vous demander si vous trouvez cela drôle. En revanche, si vous aussi, vous aviez rendez-vous au Paradis, qu’elle serait votre histoire ? Partager vos idées en commentaire…