EP Hutan Timur

Echos forestiers et basses palpitantes : Hutan Timur, l’EP qui fait vibrer le mystère balinais

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Sur les rivages sonores de Bali, Raissa Febriani capture l’essence vibrante d’une forêt tropicale — son bruissement, son mysticisme — pour en faire naître un EP à la fois spirituel et club. Hutan Timur invite l’auditeur à danser dans la pénombre d’un territoire où la nature se fait musique

Chez Human Pitch, Hutan Timur marque le second EP de Raissa Febriani, artiste jadis reine des raves souterraines de Bali désormais productrice, tissant gamelan, gendang et basses organiques dans quatre compositions hypnotiques et psychédéliques. Ce disque, enraciné dans ses souvenirs de Bedugul, nous incite à repenser le club, et à le voir davantage comme un sanctuaire où la nature et l’électronique ne font plus qu’un. Ce maxi ouvre un territoire infime mais fertile fait d’intime, de rituel et de collectif…

Rave tropicale

Photo Raissa Febriani
Raissa Febriani DR

Hutan Timur est un EP digital sans artifices . Ses quatre titres : Transiver, Momachine, Hutan Timur et Whimsy présentent un équilibre de structures polyrythmiques et des textures organiques en vibration pour la piste de danse — mais aussi pour l’écoute au casque. Forêt vivante et battements ancestraux. Raissa évoque Bedugul : “vaste et beau, une forêt où je m’assois, entourée d’arbres, écoutant les insectes, le lac, la lune… des histoires mystiques remontent”. Autant d’éléments incarnés, gendang, gamelan, percussions, rythmes scintillants, comme un rituel où l’électronique se mue en chant archaïque et vibratoire.

“I have a habit where I dedicate a day without listening to any music. It helps me reset, reflect, and appreciate sound even more when I return to it.” — Raissa Febriani.

Rituel et expérience électronique

Photo Raissa Febriani
Raissa Febriani DR

Son univers semble forgé à l’aube du monde, non loin d’un éclairage stroboscopique. Dans une interview, Raissa confie ses rituels créatifs : “allumer de l’encens, plonger dans le silence avant le son, se ressourcer dans le noir ”. Elle raconte aussi ce lien profond à la musique comme espace d’expression de soi, de vulnérabilité, de découverte infinie. L’EP devient donc un pont — entre les rêves, les souvenirs, l’électronique et le vivant. Du brouillard ancestral de Bedugul jusqu’aux basses entêtantes des clubs, Hutan Timur unit l’ombre et la matière en un voyage sonore contemplatif. Venez Plongez où les forêts murmurent et où les rythmes vous portent.

Buy Me A Coffee

Antoine Brettman est un bricoleur d'images et de sons... Son travail s'inscrit dans le courant de l’art vidéo par la réappropriation d'œuvres audiovisuelles, où il exploite la virtualité des images afin de confronter au monde réel son recyclage d'histoires.

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