B-Side, nouvel album de la productrice péruvienne Areliz Ramos, s’avance comme un miroir fêlé où la vulnérabilité ne se cache pas. Derrière son apparente désarticulation, il y a un souffle intime, une musique qui tangue entre souvenirs, désirs et éclats de rêve. Un disque où la liberté d’expression prend le pas sur la précision technique,
En septembre 2025, Warp Records replonge dans l’aube de l’IDM en rééditant Surfing on Sine Waves, l’unique album de Richard D. James sous l’alias Polygon Window, enrichi de pépites cultes et de reliques sonores
À Barcelone, le duo mystérieux Universal Comfort signe avec Flags Are Walls une œuvre dense et fragile, publiée chez Modern Obscure Music. Un disque qui ne se contente pas de résonner : il interroge ce qui sépare, relie, enferme ou libère
Le label milanais Apparel Music fête ses quinze ans avec une compilation sortie le 15 août 2025. Pas de plan marketing ni de stratégie tapageuse : juste une mosaïque de morceaux portés par l’instinct, l’improvisation et l’amitié
En 2012, dans le sillage de Fukushima, la chanteuse expérimentale Phew, l’écrivaine Erika Kobayashi et le pionnier électronique Dieter Moebius scellaient un hommage aux ouvrières sacrifiées du radium. Bureau B le réédite cet été (2025), offrant à ce disque-concept rare un second souffle, à la fois mémoire et alarme
Natalie Slade ne précipite rien : cinq ans après Control, la chanteuse australienne revient avec Molasses, un disque de soul lente, tissée d’éclats électroniques et de tensions jazz. Dix titres comme des voiles déployés, où chaque mot fond lentement, et où chaque accord semble attendre la nuit pour exister. Un album viscéral, dense et tendre,
Figure discrète de la scène électronique de Munich, Skee Mask livre E, une nouvelle compilation de onze pistes inédites et non masterisées, gravées entre 2016 et 2021. Sorti le 1er août 2025, ce cinquième volume alphabétique — après D (octobre 2024), C (janvier 2024), B (décembre 2022), A (mars 2022) — semble murmurer des bribes d’un passé intime, prêt
Au terme de quinze ans d’activisme noisy et d’undergroundisme féroce, L.I.E.S. Records publie une compilation à l’intitulé provocateur : The Definitive End of a Genre 2010–2025. Derrière ce chant funèbre, un geste d’amour vénéneux pour une techno qui, peut-être, n’a jamais vraiment voulu survivre à ses adorateurs. Une sortie en forme de miroir tendu, où
