Akira, le nouvel EP de Byron The Aquarius, sort le 21 octobre 2022 chez Heist Recording. Les amateurs de House Music peuvent se tenir prêt
En attendant le lancement de son propre label (TALKNOI$E Records), Byron The Aquarius sort le EP Akira sur Heist Recordings. Cette nouvelle pépite est un joli voyage groovy aux rythmes saccadés, comprenant un remix de l’un des magiciens de la dance music new-yorkaise : Kush Jones !
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Depuis les premières sorties House de Heist Recordings, les artistes du catalogue sont en phase avec une certaine vision de la musique électronique que défend le label, et ce n’est pas ce nouvel invité qui inversera la vapeur. Incarnation du funk électronique moderne, originaire d’Atlanta, le magicien des claviers Byron The Aquarius frappe un joli coup. Dans la foulée de ses remixes pour Parker Madicine (2017) et Dam Swindle (2019), les dirigeants du label sont restés en contact avec Byron alors qu’il travaillait avec Jeff Mills sur son disque de jazz crossover Ambrosia (Axis 2020). Après une solide série de sorties sur des labels comme Shall not Fade et Purveyor Underground, Byron fait donc son apparition en solo sur Heist avec le EP Akira.
L’EP démarre avec I Love Yo, qui juxtapose des échantillons oniriques avec des percussions rugueuses et des vocaux pétillants, avec un clin d’œil clair au travail de M. G. La mélodie est douce, mais que l’on ne s’y trompe pas, la programmation rythmiques est malicieuse, au point de diriger ce morceau dans l’ambiance club chaude et sexy… Byron n’est pas connu pour livrer des airs House trop simples, mais quand il lui arrive de le faire c’est avec style. Dans Get up, il y a tout ce que nous aimons dans la House : des vocaux brillants, des percussions entraînantes, des accords de house classiques et des nappes en plein essor pour nous faire vibrer.
La face B voit Byron accélérer le tempo et plonger profondément dans un territoire dédié à la basse avec Love : des pads luxuriants virevoltent sur un rythme brisé et percussif, des voix R’n B hachées ajoutent un sérieux sex-appeal. Simple et propre, mais toujours aussi accrocheur, cela montre clairement la maîtrise de Byron en tant que producteur. Avec Success, la house parlée s’intègre parfaitement dans l’ambiance accompagnée de synthés cahoteux, tout en réfléchissant une certaine noirceur tout au long du morceau. Si le message peut paraître sérieux, Byron le transmet cependant d’une manière amusante et jamais prétentieuse.
L’EP se termine par un magnifique remix du new-yorkais Kush Jones, un artiste pour qui le groove a peu de secrets. Il peut vous emmener n’importe où, de la house au juke, en passant par le jeu de jambes et la techno… Kush n’engage aucune frontières dans sa musique, il parvient à créer son propre univers sonore. Son remix de I love yo adopte une approche rêveuse avec des accords doux, parcourant un groove électronique avec une sensation pure et improvisée. Tous les éléments s’emboîtent parfaitement.