Après le chaos rap-rock et hyperpop de Hole Erth (2024), Chaz Bear alias Toro y Moi revient le 19 septembre avec Unerthed (Hole Erth Unplugged). Un disque en clair-obscur, arrangé pour guitare, piano, cordes et batterie, où l’énergie brute cède la place à l’épure et à la mélancolie
La nuit n’est pas silencieuse : elle bruisse, elle respire, elle appelle… Avec Nokturno, Martina Testen et Simon Šerc tendent l’oreille à ce qui s’échappe du crépuscule jusqu’à l’aube. Publié par Pharmafabrik / AmbientFabrik, ce disque de field recordings, capté sur dix ans entre Slovénie et Italie, transforme la forêt en une partition libre
Un album écrit au bord du vertige, entre euphorie électronique et mélancolie synthétique. Avec Love On Ice, Johnny Sais Quoi signe un disque de transition, autant pour lui que pour celles et ceux qui l’écoutent : quitter, arriver, se perdre et se retrouver, dans une danse qui oscille entre fête et solitude
Sous l’alias Fenny Compton, Avi C. Engel publie Mote, un disque qui déconstruit l’idée même de chanson folk. Voix nue, guitare acoustique et silences habités : ici, la fragilité se fait langage, et l’indéfini devient un territoire
Douze ans de silence, puis un retour en pleine lumière. Avec Qué largo es el verano, Linda Mirada, alias Ana Naranjo, reprend la parole musicale et propose un album solaire, à la fois intime et hédoniste, porté par des échos italo-disco et une élégance méditerranéenne
Un vinyle 180 grammes, quatre titres, un voyage deep house, balearic, broken beats et funk jazzy… Loxodrome (alias de Jamie Odell, connu aussi comme Jimpster) réactive son projet avec un EP pas seulement pensé pour le club
Avec Loveloops, Zoe Polanski livre une œuvre qui navigue entre ambient, shoegaze et pop rêveuse. Un disque de boucles, de répétitions et de fissures sonores, né au croisement d’une anxiété intime et d’un espoir en gestation
À travers un travail d’orfèvre sur les tapes loops, BlankFor.ms (alias Tyler Gilmore) transforme la traversée d’un deuil et la naissance d’un enfant en paysages sonores d’une intensité rare. After the Town Was Swept Away (Leaving Records) est une œuvre qui conjugue effacement et reconstruction, chaos intime et calme retrouvé
